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samedi 23 avril 2016

Téhéran (2) - Bazar - Naderi Café - Jewels museum - Taabiat Bridge

Trouver un hôtel à Kashan

Petit déjeuner. Puis il nous faut trouver  et réserver un hôtel à Kashan, car nous partons demain. Hic hic : tout est full. L'hôtel Khayyam nous propose d'appeler quelqu'un (une agence avec laquelle ils bossent) afin de nous trouver quelque chose. Le gars de l'agence nous trouve une chambre dans un "appart hôtel", mais qui se trouve à 15 mn en dehors de la ville. Bon, on n'a pas d'autre choix.

Il nous réserve aussi pour demain le bus de 10 h 25 pour Kashan.
Et il est presque midi quand on décolle pour nos visites.

Direction le bazar

On a surtout besoin de changer des euros. Direction la Place Khomeini. dans le but d'aller rue Ferdowsi où se trouvent tous les money changers. A propos Ferdowsi, c'est un célèbre poète persan du 11 ème siècle.


Et moi j'ai besoin de trouver du Nescafé parce que je n'ai pas emporté suffisamment de sticks pensant que le déjeuner étant inclus dans les hôtels dans ce pays, je n'aurais pas à me faire de petit déjeuner en chambre. Mais là, avec du 3 + 1, je vais avoir quelques soucis...

Et voilà que par le pur hasard, on tombe sur Heidar, l'Iranien rencontré hier dans la rue presqu'au même endroit.  Il se propose de nous aider. Il se rendait à son travail, mais... il a le temps...

On devrait trouver à changer au.... bazar

Le bazar

Pour aller au bazar il faut emprunter le petit train... gratuit. Heidar nous propose de changer dans la rue, ce que nous refusons. Nous entrons dans un "Exchange" dans le bazar. Le taux n'est pas bon. Nous irons plus trad dans la Ferdowsi.

Imam Khomeini Mosque

Heidar nous emmène d'abord voir la mosquée Imam Khomeini. Elle est juste à l'intérieur du bazar. Le bâtiment date du début du 18 ème siècle. Elle est fermée. On la voit de l'extérieur.

A la recherche de café ! 

Puis on cherche mon café. On en fait des ruelles et des ruelles. Mais qu'est ce qu'il marche vite Heidar !  On en fait des boutiques et des boutiques. Je veux trouver du café en sticks, plus pratiques pour le voyage que un flacon de verre. Je trouve. 250 000 rials (env. 6 €). Il y en a 40. J'ai de quoi couvrir le mois.

Puis Heidar nous dit qu'il a un ami professeur de Français et il l'appelle. Il se nomme Mustafa. On lui parle par téléphone, il parle couramment le Français. Il nous donne un rendez-vous téléphonique à 15 hres pour nous rencontrer quelque part.

Changer de l'argent

Pour cela on marche jusqu'à la Rue Ferdowsi, car c'est là que se trouvent, à la queue leu leu, toutes les boutiques de Change. Le taux actuel, correct, est de 1 € = 39 000 rials.



Mais pas si simple. l'un où l'on est entré n'avait pas de rials en stock !  On finit par trouver la bonne. Je change 500 €. Je me retrouve avec une liasse énorme de billets de 100 000 rials. (chaque billet = 2,5 € env.).


Il y a des billets de 1 million. (env. 25 €).



Et des billets de 500 000 rials mais ceux ci sont de deux sortes, les anciens et les nouveaux. Les anciens à  ne pas confondre avec les billets de 50 000 rials. Les nouveaux, eux, de 500 000 sont mieux, parce qu'ils sont plus petits et ont une couleur bleue/violet reconnaissable.

Et de la petite monnaie.


Au Naderi Café

Il fait très chaud. Plein midi. Fatiguées de marcher. Heidar nous propose de nous emmener dans un coffee Shop.  Mais il décline notre invitation à partager une boisson. Il nous retrouvera plus tard.

Naderi Café
N°53, Gohar Shad St.
Istambol Sq.
Jomhoori Ave.

Le Naderi Café a été créé en 1927 par un émigré arménien.
La Jomhoori Avenue se nommait alors Naderi street.

Sous l'Hôtel Naderi, ce café historique a longtemps été fréquenté par les intellectuels et les artistes.


Il comprend trois parties : hôtel, cafeteria et restaurant. Il a été le deuxième hôtel construit à Teheran après le Grand Hotel. Il en est à la 3 ème génération familiale.

On y trouve des boissons chaudes et des pâtisseries.

Je commande un café et un cheese cake, et Ouardia prend un thé et un chocolate cake. 
C'est très, très bon...


Le musée des Joyaux de la Couronne

On était passé devant la pancarte de ce musée, mais il était fermé, n'ouvrant, aujourd'hui samedi qu'à 14 hres. on s'est dit que étant tout proche, c'était le bon moment pour le visiter, et on s'est pointé devant la porte un quart d'heure avant l'ouverture. Pas facile de trouver le musée, parce qu'il se trouve à l'intérieur d'une banque, la banque centrale, qui donne, elle, sur la rue.

 

Bon, les mesures de sécurité sont très fortes : on ne peut visiter le musée qu'avec RIEN. Il y a une consigne où l'on dépose, sacs, appareils photo, téléphone. On passe de nombreux portiques de sécurité. Rien en main à l'intérieur.

Il y a beaucoup de monde (même en étant arrivé à l'ouverture), beaucoup de groupes du troisième âge. On a suivi une guide qui commentait la visite en Français. Puis on a pu refaire un tour de visite, toutes seules.

Une grande partie de la collection date de l'époque des Safavides, lorsque les shahs parcouraient l'Europe, l'Inde et les terres de l'Empire ottoman et en ramenaient des butins qui décoraient leur capitale, Esfahan.

Les dirigeants Qajar et Pahlavi ont ajouté à la collection, qui a grandi pour être si précieuse que, dans les années 1930, elle a été transférée à la Banque nationale d'Iran (maintenant la Banque centrale d'Iran)... une réserve pour la monnaie nationale.

Le Darya-ye Nur, un diamant rose pesant 182 carats est considéré comme le plus grand diamant brut au monde. 

On peut y voir les couronnes portées par le dernier shah et sa femme Farah Diba, et l'incroyable globe de 34 kg fait en 1869 en utilisant 51366 pierres précieuses.


Couronnement du couple impérial,
26 octobre 1967

Pas de photos, mais vous dire que ça éblouit n'est pas démesuré. Il faut y aller.

Il est 15 hres passées quand nous nous trouvons dans le hall de sortie, et mon téléphone sonne. C'est Mustafa, le prof de français. OK nous avions un rendez-vous téléphonique à 15 hres, mais on était sans téléphone, retenu à la consigne.

Il nous donne un rendez-vous à la sortie de la station de métro HAFT-E-TIR.
C'est proche de chez lui.

En métro

Nous prenons donc le métro pour la première fois. Des jeunes filles iraniennes nous aident à acheter nos tickets au guichet. C'est une carte en papier, et nous achetons le nombre de parcours que nous voulons. Nous prenons deux parcours.


Ensuite c'est bien indiqué. De larges couloirs, des escaliers roulants ou normaux...

Nous montons dans un compartiment réservé aux femmes, c'est inscrit en grand dessus "Women".

On retrouve Mustafa grâce à nos téléphones. On attend sur un banc le temps qu'Heidar nous rejoigne. Et on reprend le métro, car ils veulent nous emmener au nord de Teheran.

Et là on entre dans un compartiment réservé... aux hommes... puisqu'on est accompagnées !

On sort à la station TAJSHRIR, le terminus de la ligne n° 1, la ligne rouge. 

On est au nord de Teheran, et les montagnes ne sont pas loin 






Ils nous font traverser le musée des armées en plein-air. (weapons museum). 






Hedar et Mustafa







Puis on arrive à ce pont superbe.

Le Taabiat Bridge

Entre les parcs Ab-o-Atash et Taleghani.

Le pont Taabiat a été inauguré le 14 Octobre 2014. C'est une énorme passerelle piétonne d'architecture futuriste, qui relie le parc Ab-o-Atash, à l'ouest, et le parc Taleghani, à l'est. 

Il est le plus grand pont piétonnier du pays.


Taabiat signifie "naturel" en persan. C'est une structure aérée reliant deux grands jardins publics, sur fond de montagnes.

Cette structure est signée par l'architecte Leila Araghian, une jeune architecte de 30 ans, et la société Diba.

Le pont Tabiaat est un espace sur plusieurs niveaux, un lieu de vie avec un café, un endroit où patiner, pédaler, et même à monter à cheval...

Le troisième niveau permet d'apprécier la vue magnifique sur Téhéran.

Cette passerelle a nécessité deux ans de travail, plus de 14.000 pièces métalliques, assemblées avec plus de 40 mètres d'un arrêt de bus du plancher et pèse plus de 2.000 tonnes. Un symbole pour Téhéran et une véritable passerelle entre la nature, le tourisme et l'urbanité.








Puis un autre ami de Mustafa nous rejoint : Reza.


 

Le planétarium


Le planétarium est conçu comme une sphère montrant toutes les étoiles, les planètes et les autres corps célestes à des fins de divertissement et d'éducation.

Il est unique en son genre et le plus grand au Moyen-Orient. Il offre aux visiteurs une vue du ciel projetée sur le plafond.
 






On est allé dans une boutique de produits naturels. Leur citron naturel est très, très acide.
Trop pour nous. Ils ont aussi de l'huile essentielle de menthe, qui est différente de la nôtre.




En soirée, j'avais froid. Oui.
Reza m'a passé son blouson de cuir, oui, vraiment il faisait froid.



Reza est le seul à avoir une voiture.
Il nous a raccompagnées. On est passé devant la Milad Tower et la Azadi Tower illuminées.

La Milad Tower est la plus haute tour de Téhéran. Elle est au 4 ème rang mondial et la 12ème au monde. Elle est visible de presque partout à Téhéran.

Mais les photos ne sont pas terribles prises de la voiture qui roule.




La tour Azadi, construite pour commémorer le 2500 ème anniversaire de l'empire perse a été longtemps le symbole de Téhéran. 


On était à notre hôtel à 23 h15. On n'a pas dîné, on n'avait pas faim.

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Philfff a dit…

Je reviens tout juste d'Iran et votre article est trés bien fait ! j'ai juste envie d'y retourner pour voir ce que j'ai manqué ;) bravo et merci !