MES ÉTAPES

samedi 21 mai 2016

De Téhéran à Paris

Ouardia est rentrée plus tard que moi à l'hôtel, et nous demandons aussitôt d'appeler un taxi pour l'aéroport, inutile de rester plus longtemps à l'hôtel. Saied nous dit qu'il coûtera 700 000 rials.

Le taxi arrive vite. Il est 23h15. Good Bye Tehran...

Un taxi qui rate la sortie vers l'aéroport !

Il est un peu hurluberlu notre chauffeur. Une barbe longue comme un musulman pratiquant, et la musique moderne à tue tête. "Cela ne vous dérange pas ?" nous demande-t-il ?... non non non. Mais alors c'est plein gaz, ou plutôt loin niveau...

A un moment, Ouardia me dit que c'est bizarre, elle a vu le panneau de sortie vers l'aéroport international, et que depuis on a vraiment beaucoup roulé. C'est étrange. 

On continue de rouler. Le chauffeur, au bout d'un moment s'arrête  auprès d'un voiture stationnée sur le côté droit de l'autoroute. oui c'est de l'autoroute. J'ai vraiment cru qu'il s'arrêtait pour s'inquiéter de savoir si le véhicule n'était pas en panne, avait besoin de secours. Il va vers le chauffeur et lui parle.

Pas du tout : il était allé lui demander sa route. En effet nous avions dépassé la sortie très très largement.

Nous reprenons l'autoroute droit devant nous car il n'y a pas d'issue. Aucune sortie possible pour faire demi tour. Nous étions parties avec beaucoup d'avance mais là, l'inquiétude nous gagne. Va t-on arriver à  Qom qui n'est qu'à 200 km ?. Il n'y a pas de bretelles de sortie du tout...

Le chauffeur s'arrête à nouveau en voyant une camionnette de travaux arrêtée sur le bas-côté. Il s'informe à nouveau. 

Evidemment nous n'avons aucune information par notre chauffeur .

Nous le voyons alors emprunter un chemin de terre, une véritable piste, au milieu de rien, sans aucun éclairage...

Et nous comprenons que cette piste de terre passe sous l'autoroute et nous permet de reprendre l'autoroute en sens opposé.

Là encore pour entrer sur l'autoroute, il n'y va pas de main morte... On a eu des sueurs.
On a fait 25 km en trop. On se retape les 25 km. On a donc fait 50 km de route en trop par erreur du chauffeur.

Ouf, il est 0h30, et notre vol décolle à 3h45. On est encore dans les temps corrects.

Mais là encore, détrompez-vous si vous pensez qu'on est très en avance. L'accès aux avions est encore une galère.

Check-in

Il faut d'abord passer par un security point avec tous nos bagages,  pour entrer dans la salle de check-in, et il y a une bonne queue. Mais ça avance assez vite. 

Pendant que Ouardia prend la queue j'essaye de changer les rials qui me restent. Mais là, la queue est énorme. On dirait un groupe qui vient d'arriver... Le pire c'est qu'il n'y a qu'un seul bureau de change à vue, et que je ne sais pas s'il y en a un une fois passé dans la salle de check-in. Il y en avait bien pour une demie heure de queue. 

Et j'ai abandonné la queue du bureau de change, 

Passage des bagages aux rayons, et fouille corporelle, côté hommes, et côté femmes.

On trouve "Alitalia" d'affiché. La queue pour le check-in est correcte et on a assez vite nos cartes d'embarquement.

Le change

On a encore beaucoup de temps devant nous. J'ai demandé comment faire pour changer mes rials restants (3 millions).On m'a expliqué que je devais ressortir dans le hall précédent, car il n'y a pas de bureau de change partir de la salle où l'on se trouve.

Je laisse tous mes bagages auprès de Ouardia, et je ressors. Au bureau de change, cette fois-ci, il n'y a pas de queue, juste une personne devant moi. Un gars seul, qui vient d'arriver de son vol.

Mais voilà que la fille du bureau décide d'interrompre le change. On attend. Et on attend pas mal...  1à mn... Il y a deux filles, et elles papotent entre elles, et elles rigolent. Et nous, on ne sait pas ce qui se passe.

Enfin le guichet est ouvert. Oui, mais pour changer des rials... c'est celui d'à côté. Je change mes rials et obtiens 75 €. J'avais fait mon calcul auparavant et j'en étais aussi arrivée à cette somme.Je demande un reçu, comme en général on reçoit dans un bureau de change. Mais ça papote de nouveau. Et la fille s'éloigne...

Alors, ayant mon argent, je décide de ne pas prendre de reçu !

Mais je dois repasser le Security point pour repasser dans la salle suivante. Il y a toujours une queue bien sûr. Alors là, je n'ai pas manqué d'aplomb, ! et je montre à tout le monde mes cartes d'embarquement, et les gens m'ont laissée passer. 

La fouille aussi a été dérisoire. Je n'avais que mon petit sac à dos avec moi, et la fouille corporelle, que dalle. J'ai montré mes cartes d'embarquement, et les femmes ne m'ont pas fouillée ! Pour dire, la sécurité ....

Vérification des passeports

Je rejoins Ouardia, et noue décidons de passer les bureaux de police. Il y a trois queues, longues. Et là nous avons fait la pire erreur. Nous avons pris la queue de gauche.

Pourquoi la pire erreur ? Parce qu'ils faisaient entrer dans cette queue-là tous les passagers, de tous les vols... en chaise roulante. Si bien que alors que les deux autres queues avançaient correctement, la nôtre n'avançait pas.

Cela fait 45 mn qu'on est debout dans la queue.

La mauvaise humeur a commencé à s'installer au milieu de tous ceux qui se trouvaient dans cette queue-là, surtout que certains devaient prendre un vol Turkish airlines à 3 hres dont l'embarquement était déjà annoncé par le micro. Il est 2h30, et là, coincés dans la queue, à coup sûr, ils le rataient.

Nous, encore, notre vol était à 3h45, on se disait qu'on avait des chances d'arriver à temps...  

Alors une passagère a parlé à tous qu'elle allait rater son vol, et tous ont décidé de la faire passer par devant. Il y en a qu'un, un Suisse, qui n'a rien trouvé d mieux que de dire qu'elle n'ait qu'à être arrivée en avance, comme si nous aussi, on n'était pas arrivés en avance... Ainsi elle a réussi à passer, et à prévenir la compagnie Turkish à l'embarquement de ce qui se passait. Un représentant de la compagnie est apparu et a fait sortir tous les passagers qui prenaient ce vol, sans même qu'ils aient à présenter leur passeport à la police !!!  Pour dire, là encore !!!!

Ensuite tout le monde a fait blocage, a hurlé, pour qu'ils ne fassent pas passer les chaises roulantes !

Nous, enfin, nous arrivons à la limite du guichet de police. Nous étions encore dans les temps. Juste, mais OK. Juste le temps de traverser les halls, sans traîner, aller aux toilettes, et arriver direct à la porte d'embarquement n° 26. Il est 3h00 et les voyageurs étaient déjà en train d'embarquer. alors que l'heure d'embarquement était inscrit 3h15. Pas le temps de me faire un sandwich alors que je crève de faim.. 

Alors, surtout, partez très en avance pour prendre votre vol !!!!

Ça avait été tellement rapide de sortir de l'aéroport à notre arrivée à Téhéran, et là ! quelle galère !

1 er tronçon - de Téhéran à Rome

Alitalia : AZ 757 -   Airbus A321-100/200

Départ de Teheran (IKA), Imam Khomeini Intl.  : 03:45 (a.m)
Durée de vol : 5 h 15
Siège 20 F

Arrivée à  Rome  (FCO, Fiumicino, Terminal 1)  :  06:30

A peine installée à ma place, je sors mes victuailles, et je mange, du fromage, du pain, et du concombre. Il est 4 hres du matin, je crève la dalle. 

Mais l'avion décolle. 

Somnifère et dodo.

A Rome

On atterrit à Rome avec 25 mn d'avance, à 6h05 au lieu de 6h30.

On a un transit à Rome de 1h25 donc avec 25 mn en plus.

On a eu aucun petit déjeuner dans l'avion, et aucun café. La première chose que je fais est de me précipiter vers l'endroit où on vend du café, et j'en bois deux, deux "americano" c'est à dire le plus grands, 1,70€ chacun.

Direction porte d'embarquement B6. Cette fois-ci, on n'a pas à prendre de bus comme sur le trajet de départ, on a que des couloirs.

2 ème tronçon : de Rome à Paris

Rome : AZ 316  -  Airbus A321-100/200
Départ : 07:55
Durée de vol : 2 h 10
Siège 11F
Le vol s'envole à l'heure.










Voilà tout ce qu'on nous a servi à manger comme petit déjeuner !

VIDÉO

©PlaneteJoce





Au dessus des Alpes



En France


VIDÉO
Vol Alitalia AZ 316 Rome - Paris

©PlaneteJoce


Aéroport Charles de Gaulle

Arrivée à Paris (CDG), Charles de Gaulle, Terminal 2F : 10:05




Le Bus Direct

J'ai mis 30 mn pour arriver à trouver la bonne sortie qui mène aux cars Air France qu'on appelle désormais "Le Bus Direct". Je l'apprends, c'est tout nouveau, ça date du début du mois de mai... On me donne un prospectus, que je ne regarde pas.

La sortie vers le bus se trouve avant l'Exchange (sur ma droite), puis il faut prendre un long couloir sur la gauche (En fait, je change de terminal...).

Infos :  ICI
Dans les halls d'arrivée :
Terminal 2A - 2C  : Sortie C10  
Terminal 2B - 2D  : Sortie D14
Terminal 2E - 2F  : Sortie E8 - F9
Pour le Terminal 1, le bus se prend à la sortie 32

J'ai chopé le bus à 10h44 (alors que j'ai atterri à 10h05)... Il fait un peu nuageux sur Paris. Soleil voilé. Ça me fait bizarre, parce que toutes les fois que j'arrive à l'aéroport Charles de Gaulle, en venant de loin, j'arrive en plein hiver, en février / mars, et je trouve une température de 5°et c'est tout gris.

Là, il fait 19° !!!

D'abord, bien sûr, le bus fait le tour de tous les terminaux. 10 mn pour ça. On est au T1 à 10h 54.

Dans le bus pour Paris.


Je comptais bien, comme d'habitude m'arrêter au terminus du bus, place de l'Etoile, comme je l'ai toujours fait. Mais une fois assise, j'ai regardé le prospectus, et qu'est ce que je découvre ! une nouveauté, le bus va désormais plus loin que l'Etoile (ligne n°2).  Il y a trois arrêts supplémentaires : Tour Eiffel, Trocadéro et La Motte-Picquet. Autre nouveauté : Le wifi gratuit à bord et des prises USB à chaque siège. Je n'ai même pas testé. Rien à faire sur Internet, regarder ma ville me suffisait.

+ d'infos ☞ ICI


Fréquence de passage : Toutes les 30 minutes ;
Durée estimative du trajet  de l'Aéroport à Paris
CDG – Étoile/Champs-Elysées : environ 45 à 60 minutes 
CDG – Tour Eiffel : environ 60 à 70 minutes

Et on peut télécharger les horaires : ICI

Il s'est arrêté d'abord à la Porte Maillot (Bd Gouvion St Cyr). Puis Place de l'Etoile comme avant.
Place de l'Etoile, il s'arrête devant le n° 1 avenue Mac Mahon face sortie métro).


Place du Trocadero
L'arrêt se trouve en haut du Trocadero.


Tour Eiffel : il s'arrête en bord de Seine.


Et pour moi, la rue Jean Rey, c'est moins loin de chez moi que la Place de l'Etoile. D'accord, il y a le problème du transport ensuite, rue Jean Rey il n'y a pas trop de stations de métro, la station Bir Hakeim ne m'arrange pas tellement à cause des changements ou de la marche à pied,  et avec la valise... Mais je fais l'expérience. D'ailleurs je vois devant le bus une tonne de taxis en attente.

Mais moi je vais tenter de rentrer par mes propres moyens. Il fait très beau, 20°, je marche d'ailleurs sans veste, et je vais jusqu'au métro Bir Hakeim, puis le Bd de Grenelle, tout ça à pied, jusqu'à l'arrêt du bus 42. Au passage je me suis acheté un peu de quoi à manger.

Bon, ça fait pas mal de marche (avec valise...), plus d'incertitude si dans le sens inverse (Paris - aéroport) car le bus 42, il est imprévisible en horaire comme tous les bus. A étudier pour le prochain voyage.

Arrêt du "Bus Direct" Rue Jean Rey


Chez moi !

Mélange de ce que j'ai rapporté de Téhéran (le fromage, le pain, les concombres) et ce que j'ai acheté sur le chemin (la salade, les oeufs, les tomates) et une bière, un vraie de vraie !




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