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jeudi 19 mai 2016

Téhéran (2) - Milad Tower

Je veux absolument ce matin aller à la Milad Tower car le ciel s'est dégagé et on ne sait pour combien de temps.

La Milad Tower, est la plus haute tour en Iran. Elle fait 435 m de haut de la base à la pointe de l'antenne. Elle est la 4 ème plus haute tour du monde après la Tour CN à Toronto, la Tour Ostankino à Moscou, et l'Oriental Pearl Tower à Shanghai.


Borj-e Milad - Image d'Internet

J'avais bien étudié le parcours en métro (c'est pas simple car station de métro pas proche) mais Mustafa, rejoint par son ami Heidar, un autre ami que nous avions aussi connu à notre arrivée à Téhéran, est venu nous chercher.

J'ai été toujours été surprise qu'ici, chaque fois qu'on a fait connaissance d'un homme célibataire il a fallu qu'il appelle tous ses amis hommes pour nous accompagner. Et à chaque fois, c'était des trios d'amis. Des hommes de la cinquantaine, célibataires ou divorcés, inséparables.

Ils nous a guidées au travers des transports en commun.  On a pris le métro à MELLAT. Mon trajet en métro était bon, (avec un changement). On a changé à la station HEMMAT SHAHID. On est descendu je ne sais pas où, mais il a fallu à la sortie du métro prendre un bus, car la Milad Tower, ce n'était pas proche.



La Milad Tower domine l'horizon des quartiers Ouest de Téhéran.
Elle a ouvert en 2008 après 13 années de construction.
Elle est haute de 435m, en incluant les 120m de l'antenne.

Image d'Internet

Elle ressemble à la CN Tower de Toronto, avec une base de béton octogonale légèrement effilée. Elle a 12 étages.

La nacelle abrite une terrasse d'observation, un restaurant tournant, un "sky dome" et diverses fonctions de contrôle de télévision, radio et contrôle de la circulation.

Les autorités insistent sur le fait que la tour a été construite pour résister à un grand tremblement de terre.

Bon, je ne regrette pas, c'est impressionnant
(Et j'en ai vu des tours dans le Monde, j'adore ça).

En bas














L'entrée


Mon ticket

Bon, là c'est encore compliqué. Un peu comme pour visiter le Golestan Palace... ici, il faut aussi choisir. On monte jusqu'au premier arrêt ou jusqu'au deuxième arrêt ? A priori j'étais partante pour monter le plus haut possible. Mais il faut demander les informations, à une hôtesse submergée par la queue des visiteurs...

En fait on a compris que au 2 ème étage, tout là haut (enfin pas jusqu'à l'antenne quand même) il y avait les musées. Et les musées ça ne nous intéresse pas pour payer 300 000 rials ! On a choisi de s'arrêter au premier arrêt.  C'est la moitié du prix.

Par la suite j'ai appris par une hôtesse à un bureau d'information au premier étage, que là haut, c'était sans fenêtres, donc pour la vue panoramique, oui, j'avais bien fait de m'arrêter au premier étage.

Un autre détail : on ne peut pas acheter un billet supplémentaire au premier étage si l'on change d'avis. Il faut redescendre en bas, au guichet d'accueil.




Le hall au rez de chaussée











VIDÉO

Les tours dans le Monde

©PlaneteJoce


En haut




















VIDÉO
En haut

©PlaneteJoce


La haut il y a un diaporama que l'on regarde au travers d'une lunette, et qui montre des photos de Téhéran autrefois.
VIDÉO

©PlaneteJoce


Rencontre avec Salma

C'est moi qui l'ai rencontrée. Comment je ne le sais plus. Mais j'ai du lui demander "Where are you from ?" Et quand elle m'a répondu "Syria", mon coeur a fait un bond. Et voilà qu'elle parle le français ! En Syrie de nombreuses écoles étaient tenues par des soeurs, venant du Liban. Je lui ai aussitôt dit que je connaissais son pays et à quel point j'étais dans la peine pour son pays. On a donc beaucoup discuté.

Elle, habite à Damas, avec son mari, et ses enfants. Elle n'a que 32 ans. Elle m'a dit "dans le centre de Damas, ça va !".... "C'est à la périphérie que ça se passe...".

Elle était à Téhéran parce qu'elle accompagnait son mari, dentiste, qui participait à un congrès. Comme il était "occupé" elle visitait Téhéran toute seule et ils se retrouvaient en fin de journée.

Elle était très voilée et très couverte... et je lui ai posé la question. Elle m'a dit qu'en Syrie, elle portait le voile et qu'ici, en Iran, elle avait choisi de porter le tchador, parce que c'était pratique, que c'est passe partout.

Ensuite mes autres compagnons m'ont rejointe, et Salma a tout de suite été adoptée, surtout par Hedar, qui est né en Irak, et connait très bien la Syrie.



Ce qui m'a époustouflée c'est le sourire de Selma.
Et aussi quand elle nous a dit "Bachar, c'est le moindre mal",
"C'est pas bien, mais c'est le moindre mal"...



Je lui ai envoyé un bonjour par mail depuis mon retour, et je n'ai toujours pas de nouvelles d'elle.





La descente dans l'ascenseur

VIDÉO

©PlaneteJoce


Piquenique dans un parc

On a piqueniqué tous ensemble dans un parc (encore un) au bord d'une route avec beaucoup de trafic et de bruit. Du pain, des tomates et des concombres que Hedar est allé acheter dans le quartier.

 





Salma nous a quittés, elle devait rejoindre son mari, en fin de journée. On l'a mise dans un bus...
Nous, on a pris le métro, le bus, je ne sais plus, et on est allé chez Mustafa. On n'y est pas resté très longtemps. Il y faisait très très chaud.

Quelques courses

Ensuite, on a marché, beaucoup. On passe devant un énorme supermarché, et on décide d'y acheter de quoi manger demain soir dans l'avion, car avec Alitalia, la nourriture à bord c'est restreint, et en prenant un vol à 3h45, je doute qu'on ait à manger. Dans ce supermarché on trouve plein de produits occidentaux, du bon pain, et du fromage... On achète un pain, du fromage.



On a ensuite trouvé des concombres dans une boutique de légumes car au supermarché il était en trop grande quantité..

On s'est retrouvé dans des avenues très commerçantes. Je me suis achetée (et à toute vitesse, moi, le coup de foudre pour un vêtement, et hop j'achète vite)... un "manto". Oui ce que les Iranienne portent de long, mais celui-là il est en coton, et je compte le porter à Paris. J'aurais bien aimé me situer, car cette avenue était pleine de magasins de mode, mais je ne sais pas. Je sais qu'on était pas loin du métro Haft-e tir.

Retour à l'hôtel

On est ensuite allé dans un autre jardin, encore... Moi je n'en pouvais plus. J'ai demandé à prendre un taxi pour rentrer, je ne me sentais pas la force de prendre le métro. Hedar est venu avec moi, et m'a raccompagnée en taxi jusqu'à mon hôtel.

J'avais très faim, mais crevée comme j'étais, où aller dîner ? J'ai demandé au patron de mon hôtel. Il m'a expliqué. je n'ai rien compris. Il a remis ses chaussures et il est venu avec moi. Il s'est mis à pleuvoir. Je n'avais pas pris mon parapluie alors que je l'avais trimbalé toute la journée ! Je me trainais, c'était loin... J'ai abandonné, je lui ai dis que je ne pouvais plus marcher plus loin.

Le pauvre, qui m'avait accompagné si gentiment... j'en étais malade ! A l'hôtel, son fils m'a proposé de me commander un plat par téléphone à un restaurant. j'ai dit oui. Pour faire simple, il n'y a pas le choix, c'est un restaurant iranien... alors... chicken kebab !!!! Le livreur du restaurant est arrivé en 15 mn. chicken kebab + un Sprite : 170 000 rials. Même pas 5 €.

J'ai mangé toute seule dans la salade petit déjeuner.
Et j'ai beaucoup discuté avec le patron et son fils.


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